Comme indiqué dans l'article "ROUTE « MERVEILLEUSE » : UN TOPOGRAMME POUR LA RECHERCHE", la présentation de l'étude correspondante devant l'Assemblée générale plénière de la Société archéologique de Namur le 12 juin 2025, aux Archives de l’État à Namur, a mis en évidence le topogramme des ressources archivistiques au sens large, permettant de lever une série d'inconnues quant aux projets et chantiers de cette voie d'exception, tout en enrichissant les arguments sur lesquels appuyer des synthèses quant à une évolution rapide. L'exposé en question était aussi l'occasion, dans la logique du topogramme, de faire un pas de plus en signalant une intéressante concomitance entre le "Projet des promenades de la Citadelle" (1893), conservé dans les collections de la Société archéologique de Namur, et des écrits se trouvant dans celles du Palais royal à Bruxelles. Il n'en fallait pas plus pour qu'un second article soit demandé, portant cette fois sur Elie Lainé et le contexte qui a porté son projet, entre les autorités royale, nationale, provinciale, communale et cet architecte paysagiste encore méconnu.
Il est rare que l'art conceptuel soit associé à une réflexion critique sur l'architecture du XXe siècle. Cela semble pourtant aller de soi pour une période où les deux étaient dans un contemporanéité de fait. Le recul historique, grâce aux innombrables études qui existent à présent, permet de proposer librement des points d'intersection pour le moins éclairants, entre des champs souvent éloignés quant à leurs références, mais dont le télescopage met en évidence des enjeux de pouvoir, des lectures empreintes de sciences humaines et sans doute des arguments non coercitifs - pourvu que l'information tirée des archives directes soit précise, ample et structurée - pour le déploiement de projets articulant de manière franche respect et prises de risques. Un tel cas de figure existe à Liège, pour l'ensemble Chiroux - Kennedy - Croisiers, promis à une reconversion complète.
Article relatif à la participation de Léon Sneyers (1877-1948) à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925. Il était chargé de la coordination de l'une des six sections de la participation belge, celle qui a pris place au rez-de-chaussée du Grand Palais. Les contributions originales de Sneyers y étaient imbriquées dans celles de firmes commerciales du luxe, ce qui rend le décryptage a posteriori assez difficile malgré l'abondance des archives. Cet article a été écarté par le comité de rédaction d'une revue papier bruxelloise en mai 2025. Il était lié à un autre article prévu dans la même revue, par conséquent retiré, consacré à l'intervention d'Albéric De Bosscher sur le Padiglione del Belgio à Venise en 1930. Le format compact dû à des consignes éditoriales était sans doute "plombé" (au sens figuré) par l'illusoire nécessité de faire entrevoir la richesse des archives disponibles, sans pouvoir les évoquer, par exemple le Fonds des Expositions universelles conservé aux AGR et consultable via AGATHA.
Article consacré à la transformation du Padiglione del Belgio à Venise par Albéric De Bosscher en 1930. Après la création par Léon Sneyers en 1907 et les deux transformations qu'il a menées à bien, en 1909 et en 1912, l'édicule a été agrandi et modifié par Albéric De Bosscher, aboutissant à un curieux hybride mixant des reliquats du bâtiment initial aux apports au goût du jour en 1930. Initialement prévu pour une revue papier bruxelloise, cet article a été retiré car il était lié à un autre, sur la participation de Léon Sneyers à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925, refusé par la rédaction de ladite revue en mai 2025. La nébuleuse historique et surtout archivistique propre à ce dossier a fait l'objet d'un premier article publié en 2024 ("Edition rétrospective - Venise 2024 - 1972"). Cet article correspond à un coup de projecteur sur un aspect méconnu de cette matière.
CIVA - Bruxelles / Research in Residence #3 : Stefaan Vervoort / Exposition "Marcel Broodthaers – The Architect is Absent" / 26.02.2025 – 29.06.2025 / Situation étrange : alors que les archives du CIVA sont temporairement fermées au public, l'art conceptuel y est présenté via l'un des fondements du travail de Marcel Broodthaers, à savoir ses rapports à l'architecture et à l'espace urbain au travers d'une pratique de journalisme et de photographie accompagnant, entre 1957 et 1967, l'émergence de son travail plastique, initié avec "Monument Public nº 4" (1963), pièce autour de laquelle est construite l'exposition.
Texte d'un article initialement prévu pour le site Web de l'ICA. Du fait d'atermoiements rédactionnels au long cours, il n'allait être publié qu'après les élections européennes, législatives et régionales du 9 juin 2024, ce qui a conduit à le retirer pour le diffuser de manière informelle, quelques jours avant l'échéance en question, puis à le publier ici.
